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Le Coussin de Glace (Blue NightFall in New York)

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Coussin MCI

Photo ©François Goudier - Réalisation ©Catherine de Chabaneix pour Marie Claire Idées



NIGHTFALL






Il y a quelques mois de cela, la mission Eclectic reliait pour la première fois le monde des Cubiques. L’objet, à l’origine, fût une demande quelque part formelle, et comme désormais les choses s’approchent toujours par la même requête, déguisée ou non, je me demandais où l’on pouvait se rendre accompagnée de Mister Quick à la baguette…




Originalité et rupture m’étaient proposées, diversité aussi. Si l’impression générale qui se dégage de tous ces ouvrages, je parle ici de Vasarely et consorts, m’enthousiasmait; je le conçois je m’interrogeais au sujet de ma réalité vis-à-vis de ce qui m’était livré. Comment évoquer le colossal (artiste) sans y laisser sur place une partie de mon âme et de mon moral ? Seulement voilà, comme je l’avais annoncé, ça allait déménager, et cela a déménagé.





SIC 104


Je n’aimais pas le bleu froid Electric. Je me suis trompée.


Ouvrager dans l’urgence est inspirant finalement. On ne peut pas vraiment appeler cela du silence, du nihilisme, mais ces gens vampirisent, et, bien que très vite absorbée par le style de la ligne droite, il faut bien comprendre que j’ai dû m’adapter.
Clavier et Crochet, cela se ressemble, non ? En tout cas, cela commence pareil.

Le froid pinçant me faisait souffrir, et j’appréciais son utilité qu’au regard des mouvements répétitifs de mes doigts. Après quelques remises en cause, il fût décidé de ne se consacrer pour celui-là qu’à l’absolu dénuement. Je me transformais en une Nico de circonstances où toute erreur eut été fatale.



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Je me mis à regarder le nocturne. L’on ne va pas se raconter d’histoires ; les mots crus jetés par le pilote du taxi au milieu de la nuit glaciale et humide dans laquelle j'étais lâchée, ne me ressemblent pas.
Mise à nue, je filais me réchauffer dans l’underground le plus profond sans connaître ce qui m’y attendais. Ce fût une succession de spectacles incongrus à commencer par la vision de ces gladiateurs de couleur qui crochètent pour passer le temps, attirer les regards, et tromper les idées reçues.





Cela me plaisait certes, mais la French Touch ne doit pas être considérée comme une machinerie à vendre de plus. Le sucre divin arrive quand on n’attend plus rien.
Être ailleurs ne rimera jamais avec ce que certains appellent le bonheur. Il me faut, comme toujours, assumer certains choix. Celui du photographe arrivé au bout de son concept en est un, et je découvrirai ici et là, qu’il en existe bien d’autres…





Bon Thé divin, je recommencerai.

Nico




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